lundi 25 juillet 2016

Nouvelles du 25 juillet 2016 bis - Lacs de Mazurie

C'est le 21 juillet que je suis arrivé à Talty, bled perdu au bord du lac du même nom, à quelques kilomètres de Mikolajki. Cette région du nord-est de la Pologne à la particularité de compter une multitude de lacs, de rivières et de canaux. Première surprise en arrivant, tout le monde parle allemand. On se trouve en effet dans l'ex Prusse orientale dont les habitants étaient majoritairement allemands jusqu'en 1945. Un exode massif à vide la région de sa population allemande et la Prusse orientale a été partagée entre la Pologne et l'Union soviétique (enclave de Kaliningrad sur la Baltique).

Profitant d'une belle température, j'ai piqué une tête dans le lac des mon installation achevée dans une pension de famille. Pour le repas du soir, j'ai été placé à la table de trois allemands et j'ai eu des discussions intéressantes avec un vaillant octogénaire qui a 14 ans faisait partie des jeunesses hitleriennes et à du, à ce titre, partir pendant deux ans en Tchécoslovaquie. A la fin de la guerre, sa mère est venue le rechercher en voyageant dans l'abri du freineur d'un wagon. Et ils se sont croises sans le savoir. Un type adorable qui profite de sa retraite pour courir le monde. J'avais prévu de passer quelques jours autour de ces lacs pour faire un peu de velo mais le deuxième jour, le ciel était plombé, les vélos vraiment trop en ruines et la nourriture en demi-pension quelconque et j'ai décidé de poursuivre ma route vers l'est. Voici quelques photos du lac et de ma pension:



Avant de mettre le cap vers la Lituanie, j'ai encore fait un détour pour aller visiter la Tanniere du loup,  le centre de commandement de l'offensive allemande a l'est. Cette véritable forteresse comptait 80 bâtiments dont 50 bunkers aux murs épais de 8m. Lors de leur déroute, les allemands ont essayé de tout faire sauter mais les bunkers, dont celui d'Hitler (voir photo) ont résisté et sont seulement fendus comme des bûches. C'est ici qu'en juillet 1944, le Fuhrer a échappé de justesse à un attentat formente par un de ses officiers supérieurs, le comte Claus von Stauffenberg. En repartant de ce lieu fortement visite, j'ai eu droit à des spectacles bien plus sympathiques.



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