lundi 10 février 2014

Nouvelles du 10 février 2014

Tout d'abord, merci toutes et tous celles et ceux qui nous laissent des messages sur le blog. Ça fait chaud au cœur.

Je profite du fait que nous sommes coincés à Gobernador Costa, un gros bled perdu le long de la route 40,  environ 400 km au sud de Bariloche, en raison d'une pénurie d'essence. Nul ne peut nous dire quand la station sera ravitaillée et la suivAnte se trouve au delà de notre autonomie restante. Alors, on attend et à midi on prendra une chambre et peut-être que manana...

Les nouvelles précédentes ont été rédigées à Punta Arenas. En repartant de cette ville, la roue arrière de la tigresse n'a rien trouvé de mieux que d'embarquer un beau clou dans l'allée de l'hôtel. Il a fallut tout décharger et entreprendre la réparation de cette première crevaison. Impossible, un dimanche, de trouver un dépanneur. Ça a pris du temps mais c'était instructif et cet incident à démontré qu'une pompe puissante est indispensable car il est quasiment impossible de regonfler suffisamment pour que le pneu se remette en place. Les cartouches d'air n'ont pas été très utiles. Il faudra donc que j'achète une bonne pompe des que possible. Du coup, nous avons passé une nuit supplémentaire à Punta Arenas. Le lendemain en partant, nous sommes tombés sur nos amis allemands rencontres à Usuhaia. Le pays est vaste mais les routes ne sont pas légion.

Depuis Punta Arenas, nous sommes allés jusqu'à Puerto Natales, toujours au Chili. Depuis cette ville, nous avons entrepris une visite, en autocar, du pArc national de Tores del Paine. Bien nous  a pris de laisser la tigresse au repos car le temps était mitigé et la virée comportait plus de 200 km de mauvaises pistes. Les paysages étaient magnifiques et nous avons vu une demi douzaine de condors d'assez près. Les guanacos et les petites autruches étaient aussi nombreux. La couverture nuageuse nous a par contre cache les sommets enneigés qui font la réputation de ce parc.

De Puerto Natales, nous sommes répartis sur El Calafate, ville proche du glacier Perito Moreno, de nouveau en Argentine. Nous nous sommes rendus au glacier le lendemain et avons été fascinés par sa grandeur, son environnement et surtout son activité. La glacier avance de 2 m par jour et cela implique que des pans entiers de glace se détachent et tombent, à grand fracas, dans le lac. Ces chutes sont précédées de nombreux grondements et craquements. La site est superbement aménagés avec des passerelles en caillebotis et il est possible d'observer le glacier presque sous tous ses angles.

En reprenant la route, nous avons trouve, pour la première fois, la fameuse Rueta 40. Quel plaisir ! Après un premier secteur asphalte, ce sont 170 km de piste (ils appellent ça ripio par ici) qui nous attendaient. Les premiers 15 km étaient pratiquement inroulables car le "revêtement" était forme de galets meubles plutôt que de gravier. En plus, le passage des camions avait forme des ornières pratiquement infranchissables. Avec en prime un vent de travers, ça a été la galère et je me demande encore comment nous avons pu éviter la chute à laquelle j'étais préparé.  La suite à à peine été meilleure et la vitesse maximum n'a pas excédé 32 km/h.

Après une nuit réparatrice à Gobernador Gregores, nous avons continue sur Perito Moreno (la ville). Nous avons de nouveau eu droit à des secteurs de ripio et des forts vents de travers. Pour compenser, les secteurs asphaltes traversent des régions superbes avec des roches de couleurs, allant du blanc au rouge en passant par le jaune et l'orange. La route est sinueuse et ça change des lignes droites. À une occasion, le vent était tellement violent que j'ai du prendre une courbe en penchant la moto vers l'extérieur du virage.

Arrivé à Perito Moreno, la nuque de Claire-Lise a déclaré forfait et nous avons décidé de renoncer à prendre la Carretera Australe, à l'ouest de la Cordilliere des Andes, côté chilien. En effet, cette route mythique est une piste difficile et il pleut beaucoup dans cette région. A deux sur une moto de 215 kg,   les bagages et des pneus mixtes, c'est une affaire scabreuse. A refaire dans une autre vie , seul et avec des pneus à tétines.

Nous avons donc poursuivi notre periple sur la Ruta 40 jusqu'à Gobernator Costa d'où je vous écris. Nous avons de nouveau eu droit à des secteurs ripio de deux fois 20 km non mentionnés sur la carte.

La nuque de Claire Lise va mieux et nous pourrons continuer, des que nous aurons de l'essence, sur Esquel ou El Bolson.

Hasta luego.

8 commentaires:

  1. Salut Daniel et Claire-Lise, superbe votre voyage et merci de le partager avec votre blog. En regardant les photos je m'imagine au guidon de la tigresse aussi. On verra plus tard! Pour l'instant c'est du rêve. Je me tiens les pouces pour la suite. Je passe l'adresse du blog aux amis du hockey qui me demandent quand Daniel revient!
    Au plaisir de vous lire encore. Claude

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    1. Salut Claire-Lise et Daniel !

      Monique Gaille m'a communiqué le lien de votre site. Voilà pourquoi je peux vous écrire quelques mots pour vous encourager à poursuivre cette passionnante aventure. Bravo pour les photos, mais aussi pour le texte.

      Ici, La Lorraine va bientôt être inondée!... Il pleut "comme vache qui pisse"!

      Je souhaite suivre votre périple par vos photographies.

      Bonne journée et bon voyage!

      Claude Gentizon

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  2. Coucou vous deux, on espère que vous avez passé une belle st-valentin à l'autre bout du monde, en tout cas pour nous c'est un délice de lire vos aventures et de voir ces magnifiques paysages...
    bon voyage
    Chantal & family

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  3. Félicitations à tous les deux et bonne continuation, le vent devrait se calmer en remontant! Nous sommes bien rentrés à Nice où la pluie a sévi durant notre séjour en Argentine, donc nous n'avons pas a regretter les 40° de B.A. ni le vent glacial de la Patagonie! Besos de nosotros y que les vara bien! vuestros amigos Odile y christian

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  4. Salut les jeunes on tour!!! Désolé de ne pas m'être manifesté plus tôt, mais je suis ce qui se passe!!! J'espère que vous prenez un max de plaisir à découvrir ces contrées et que vous vous assurez de votre sécurité avant tout!!

    Plein de courage pour la suite et ramenez-nous des souvenirs à la pelle de ce qui doit être unique dans une vie....

    @+

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  5. Bonnes salutations! A bientôt, je pense bien à vous.
    Monique Gaille

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  6. Hello les jeunes fougeux,
    Merci pour toutes ces nouvelles parfois pas triste et pleines d'aventures.Nous constatons que tu maîtrises tes 2 pouliches et que cette grande virée se passe dans de bonnes conditions. Les photos
    sont magnifiques à nous donner le tournis et beaucoup d'envie.Ici toujours pas d'hiver du moins à Neuch. Le HCC 8ème passe en play-off et rencontrera Olten 1er. Ajoie et GC sous la barre. Aux jeux olympiques, La Suisse assure sans plus, 6 pts en 3 machts avec un goalaverage de 2 à 1. Le Canada se profile à l'horizon du quart de final.La famille et les amis cyclistes se portent bien. A la prochaine et gros bisous de nous deux. Michel et Ruth.

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  7. Quelle belle aventure! ça fait super plaisir de te lire, profitez bien
    Valérie Comel & Co

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