mardi 25 février 2014

Nouvelles du 25 février 2014

PÀ Valdivia, ville située au confluent de deux fleuves qui se jettent dans le Pacifique à quelques kilomètres de la, nous n'avons pas raté l'attraction locale, à savoir le marche au poissons qui attire les lions de mer. Ces grosses bestioles, apparemment maladroites sur terre, sont capables de se hisser sur les marchés reliant les étalés à la rivière pour venir quémander des restes. A une époque, on pouvait rencontrer des lions de mer sur la route adjacente mais pour des raisons évidentes de sécurité des grillages les empêchent maintenant de quitter la berge.

En quittant Valdivia, nous avons poussé jusqu'à l'océan Pacifique en traversant une région marécageuse, formée par les méandres des deux fleuves, superbe. Nous avons pris un encas à la brasserie Kunstmann qui se trouve sur une île entre l'océan et Valdivia. Tout rappelle la Bavière avec Biergarten,  chopes, musique, etc.

Notre route nous a menés à Pucon, à quelques 180 km de Valdivia, au pied du volcan Villarica et au bord du lac du même nom. Cette ville très touristique offre toute les activités imaginables (rafting, hydrospeed, paragliding, jet ski, ascension du volcan, et j'en passe). En hiver, c'est aussi une station de ski. Le choix de restaurants est pléthorique et on trouve tout, même un complexe immobilier nomme "Suisse" avec des maisons presque typiquement bernoises. Le premier jour, nous nous sommes contentés de faire du pédalo et de piquer une tête dans le lac (assez frais car nous sommes tout de même encore pas mal au sud). Le lendemain, nous avons pris la moto et nous sommes rendus au thermes de Huife situés dans une très belle vallée. Nous avons gauge dans les différents bassins d'eau naturelle à environ 35 degrés.

 Après ces deux belles journées relax, nous avons, le dimanche 23 février, entrepris l'escalade du volcan Villarica avec un guide et l'équipement adéquat (casque, piolet, survêtement, crampons et assiette pour la descente dans la neige).L'ascension se déroule entre 1840 m d'altitude et 2840 m. Pour la dernière partie, soit durant environ deux heures de marche, il faut cramponner et on monte en zigzag dans de la neige assez dure. Les derniers cinquante mètres de dénivelle se font dans les éboulis et roches volcaniques tranchantes et dans une forte odeur de soufre qui prend certains a la gorge (pour ma part, je trouve que ça dégage bien les bronches). Nous avons pu nous approcher du cratère et regarder le monstre droit dans l'œil fumant et probablement bouillonnant. Pour en voir plus, il aurait fallu descendre un peu plus l'ourlet neigeux qui borde la cratère mais la pente devenait très abrupte et se poursuivait par un surplomb peu engageant. Ça fait frissonner et on ne s'éternise pas dans cette position !

La descente fut .fabuleuse. Revêtus des survêtements mis à disposition, d'une espèce de jupe et d'une assiette en plastique que l'on glisse entre les jambes, nous avons dévalé les pentes de neige dans de véritables pistes de bobsleigh, avec virages relevés et tremplins. Pour freiner, on laisse traîner la pointe du piolet et on appuis dessus. Certains secteurs sont très creusés et on a l'impression de s'engager dans une crevasse, les bords de 2 m de haut étant tout bleutés. Sur la fin, la piste est parsemée de caillous que l'on ne peut pas éviter. Résultat, nous sommes tous,les deux au régime Perskindol (Claire-Lise pour le coccyx et moi pour mon vieux dos qui grince). Mais cette journée valait amplement ces bobos, même si Claire-Lise regarde maintenant les volcans de coin, surtout ceux qui fument au sommet !

Nous avons quitté Pucon lundi matin et avons passé la frontière en milieu de journée. De nouveaux paysages magnifiques et verdoyants ont défilé devant nos yeux, avec, en toile de fond, le volcan Lanin qui culmine à environ 3600 m. Comme il fume aussi, nous avons passé notre chemin. Avant d'arriver à la frontière chilienne et après un secteur de route neuf et sinueux à souhait, nous avons du galèrer dans un secteur de ripio de 18 km. Apparemment et dans le but de favoriser les échanges amicaux entre les deux pays, l'approche des postes frontières est souvent constitué de pistes. Du côté argentin, c'était du même tabac.

Arrivés à la douane argentine, nous avons chute de moto pour la première fois. En m'arrêtant près du douanier en faction, son schnoutz, que je n'avais pas vu, m'a happé la jambe, nous faisant du même coup basculer de l'autre côté. Étant pratiquement à l'arrêt, aucun mal ou dégâts à déplorer et la tigresse a été remise à la verticale en un rien de temps. Le douanier s'est excuse mille fois et était très embarrassé.

Nous sommes arrivés à San Martin de los Amdes, près du parc national de Lanin. Il s'agit d'une petite ville touristique mais beaucoup plus tranquille que Pucon. Aujourd'hui, nous avons fait une ballade en bateau sur le lac Lacar. La végétation est toujours luxuriante et à la particularité de compter une essence d'arbre endémique (?) à savoir le Pehue qui ressemble de loin à une espèce de pin mais qui est en fait une sorte de cactus dont le mâle est porteur de pives.

Voilà pour les dernières nouvelles Il fait toujours grand beau. Des que possible, je publierai des photos pour illustrer ce texte.

Hasta luego.

PS Merci pour tous vos messages qui font toujours plaisir. N'hésitez pas a communiquer  l'adresse du blog, qui n'a été créé que quelques jours avant mon départ, ce qui ne m'a pas permis de le diffuser aussi largement que souhaite. Aux puristes de l'orthographe, sachez que je n'arrive pas à maîtriser ces foutus accents sur la tablette. Merci de faire preuve de tolérance et parfois même d'imagination !

samedi 22 février 2014

Quelques photos de Claire-Lise

Clai-Clai en dompteuse de chien errant



Devant le Blockhaus, Las Cascadas
Au pied du volcan Osorno

Le cratere rouge, volcan Osorno

En redescendant du volcan Casablanca

mardi 18 février 2014

Nouvelles du 18 février 2014

Après 4 heures d'attente, la station d'essence de Gobernador Costa a été ravitaillée et nous avons pu repartir vers 13h00.

Suivant toujours la Ruta 40, nous sommes arrivés en fin d'après midi à Esquel. Encore désertique pendant quelques dizaines de kilomètres après notre départ, le paysage s'est peu à peu agrémenté de bosquets éparses. À Esquel, station de ski, on se serait cru en Suisse avec des sapins partout. De plus, la température devenait enfin agréable.

Le lendemain, nous avons poursuivi notre route jusqu'à Bariloche en longeant le lac Nahuelhuapi. De nouveau, les paysages étaient très similaires à ceux de la Suisse avec de nombreux sommets enneigés dominant le lac. Bariloche est aussi une station de ski réputée. Après la dernière guerre mondiale, de nombreux allemands s'y sont aussi installes et il est fréquent de voir des enseignes à consonnance germanique.

Nous ne nous sommes pas éternises à Bariloche et n'y avons passé qu'une seule nuit. De toute façon, nous y reviendrons puisque c'est depuis ici que Claire-Lise prendra l'avion qui la ramènera à Buenos Aires le 2 mars.Il faut aussi dire que nous sommes arrivés au bout de notre réserve de pesos argentins changes au marche gris en arrivant. Maintenant, nous devons retirer de l'argent au bancomat au change officiel ce qui a pour effet de doubler tous les prix. A ce taux, le coût de la vie est plus élevé qu'en Suisse !

Nous avons donc mis le cap sur la région des lacs située à l'ouest de la Cordilliere des Andes, côté chilien. La montée du col, côté argentin, s'est faite dans une nature verdoyante avec toujours des sommets enneigés à l'horizon et le long de lacs magnifiques. Après le passage du col, changement radical d'environnement. Côté chilien, c'est le désert. Les arbres sont toujours sur pied mais leur tronc est blanc et il y a longtemps qu'ils ne font plus de feuilles. Une épaisse couche de cendre provenant d'une éruption volcanique recouvre le sol. Après quelques kilomètres, le paysage redevient à nouveau verdoyant.

Arrivés à Entre Lagos, au bord du lac chilien de Puyehue, nous avons déniché une cabanas (bungalow) très sympa ou nous avons passé trois jours. Nous avons profité de notre séjour pour entreprendre l'ascension du volcan Casablanca dont nous avons atteint la base en moto après 18 km de ripio. Apeurée par la mauvaise condition de cette voie d'accès, Claire-Lise est montée en stop. Ensuite, la randonnée s'est déroulée dans un environnement désertique et  noir et avec un vent à décorner les bœufs. Arrivé au sommet, il était au peine possible de se tenir debout dans ces violentes rafales. Nous avons pic-nique à l'abri derrière une buvette de téléski, fermée à cette époque de l'année. Durant toute la rando, nous n'avons pas vu âme qui vive ! Pour redescendre les 18 km de ripio, ma chère passagère n'a pas trouvé de bonnes âmes sur 4 roues et elle a donc du faire avec sa crainte, à part les  trois derniers kilomètres, les plus mauvais, qu'elle a préféré faire à pied.

Après Entre Lagos, nous avons pris la direction du lac de Llanquihue dont nous avons fait le tour avant d'arriver au Blockhaus à Las Cascadas. Dans cette région, l'influence allemande est omniprésente. Les maisons, les jardins, les tas de bois et les rouleaux de foin sont alignes couverts. L'adresse du Blockhaus, auberge entièrement  construite avec des troncs d'arbres, à la façon canadienne, nous avait été donnée par le couple allemand, Hannou et Sybille, rencontre À Usuhaia. La maison, sa situation au bord du lac et au pied du volcan Osorno sont magiques et nous y avons passé trois jours. Une heure après notre arrivée, nous avons eu la surprise de voir débarquer Hannou et Sybille. Nous savions qu'ils devaient revenir au Blockhaus pour célébrer l'anniversaire de Hannou mais seulement au début du mois de mars. Nous avons fêté ces retrouvailles autour d'un succulent assado (Mouton entier cuit à la broche).

Le lendemain, nous avons entrepris une rando pour aller voir une cascade assez spectaculaire au milieu de la jungle. L'eau provient du volcan Osorno, couvert de neige toute l'année. La chute d'eau, d'une cinquantaine de mètres, émerge littéralement de la forêt tropicale. Le chemin d'accès trace au milieu de cette végétation luxuriante mérite à lui seul la ballade.

Le lendemain, lundi 17 février, nous sommes montés au volcan Osorno. Ici, rien à voir avec le volcan Casablanca. Tout est organisé pour le touriste. La route d'accès est asphaltée jusqu'au départ du télésiège qui nous amène ensuite pratiquement jusqu'à la base du glacier. Faute de pouvoir entreprendre l'ascension de ce joli cône (trop dangereux à cette saison), nous sommes redescendus à pied en visitant les différents cratères dont un de couleur rouge rouille.

Mardi 18 février, nous avons quitté le Blockhaus et le lac Llanquihue, dans lequel j'ai fait mes premières brasses de l'année 2014, et avons pris la direction de Valdivia d'où je vous écris.

Cela fait maintenant plus d'un mois que nous sommes en route et nous n'avons pratiquement pas eu de pluie. Nous nous portons bien et la tigresse aussi malgré des conditions parfois difficiles. Aujourd'hui et après 7400 km parcourus depuis le départ d'Auvernier, j'ai du rajouter quelques centilitres de liquide de refroidissement.

Encore merci pour tous vos messages. Faute de trouver du wifi de qualité aux moments opportuns, il ne nous est pas possible de répondre à chacun personnellement et nous espérons que vous ne nous en voudrez pas.

Hasta luego et besos aux filles.



Le Blockhaus, Las Cascadas, Chili

Le Blockhaus construit par un couple allemand au bord du lac Llanquihue et au pied du volcan Osorno

Un petit coin de paradis qui nous a retenu 3 jours



Apres les delices visuels, l'assado (mouton entier)  a assouvi nos papilles


Saumons peches l'apres-midi, fumes en 2 heures et engloutis en 1 heure. Fabuleux.


Route 40 et region des lacs - photos

Sur la Ruta 40, en partant d'El Calafate

Le fameux ripio sur la Ruta 40

Desert colore avant Esquel, Argentine

Avant Bariloche, la verdure est de retour et on se croirait en Suisse

Ballade sur le volcan Casablanca, Chili

En redescendant du volcan Osorno

Forêt tropicale au pied du volcan Osorno

lundi 10 février 2014

Nouvelles du 10 février 2014

Tout d'abord, merci toutes et tous celles et ceux qui nous laissent des messages sur le blog. Ça fait chaud au cœur.

Je profite du fait que nous sommes coincés à Gobernador Costa, un gros bled perdu le long de la route 40,  environ 400 km au sud de Bariloche, en raison d'une pénurie d'essence. Nul ne peut nous dire quand la station sera ravitaillée et la suivAnte se trouve au delà de notre autonomie restante. Alors, on attend et à midi on prendra une chambre et peut-être que manana...

Les nouvelles précédentes ont été rédigées à Punta Arenas. En repartant de cette ville, la roue arrière de la tigresse n'a rien trouvé de mieux que d'embarquer un beau clou dans l'allée de l'hôtel. Il a fallut tout décharger et entreprendre la réparation de cette première crevaison. Impossible, un dimanche, de trouver un dépanneur. Ça a pris du temps mais c'était instructif et cet incident à démontré qu'une pompe puissante est indispensable car il est quasiment impossible de regonfler suffisamment pour que le pneu se remette en place. Les cartouches d'air n'ont pas été très utiles. Il faudra donc que j'achète une bonne pompe des que possible. Du coup, nous avons passé une nuit supplémentaire à Punta Arenas. Le lendemain en partant, nous sommes tombés sur nos amis allemands rencontres à Usuhaia. Le pays est vaste mais les routes ne sont pas légion.

Depuis Punta Arenas, nous sommes allés jusqu'à Puerto Natales, toujours au Chili. Depuis cette ville, nous avons entrepris une visite, en autocar, du pArc national de Tores del Paine. Bien nous  a pris de laisser la tigresse au repos car le temps était mitigé et la virée comportait plus de 200 km de mauvaises pistes. Les paysages étaient magnifiques et nous avons vu une demi douzaine de condors d'assez près. Les guanacos et les petites autruches étaient aussi nombreux. La couverture nuageuse nous a par contre cache les sommets enneigés qui font la réputation de ce parc.

De Puerto Natales, nous sommes répartis sur El Calafate, ville proche du glacier Perito Moreno, de nouveau en Argentine. Nous nous sommes rendus au glacier le lendemain et avons été fascinés par sa grandeur, son environnement et surtout son activité. La glacier avance de 2 m par jour et cela implique que des pans entiers de glace se détachent et tombent, à grand fracas, dans le lac. Ces chutes sont précédées de nombreux grondements et craquements. La site est superbement aménagés avec des passerelles en caillebotis et il est possible d'observer le glacier presque sous tous ses angles.

En reprenant la route, nous avons trouve, pour la première fois, la fameuse Rueta 40. Quel plaisir ! Après un premier secteur asphalte, ce sont 170 km de piste (ils appellent ça ripio par ici) qui nous attendaient. Les premiers 15 km étaient pratiquement inroulables car le "revêtement" était forme de galets meubles plutôt que de gravier. En plus, le passage des camions avait forme des ornières pratiquement infranchissables. Avec en prime un vent de travers, ça a été la galère et je me demande encore comment nous avons pu éviter la chute à laquelle j'étais préparé.  La suite à à peine été meilleure et la vitesse maximum n'a pas excédé 32 km/h.

Après une nuit réparatrice à Gobernador Gregores, nous avons continue sur Perito Moreno (la ville). Nous avons de nouveau eu droit à des secteurs de ripio et des forts vents de travers. Pour compenser, les secteurs asphaltes traversent des régions superbes avec des roches de couleurs, allant du blanc au rouge en passant par le jaune et l'orange. La route est sinueuse et ça change des lignes droites. À une occasion, le vent était tellement violent que j'ai du prendre une courbe en penchant la moto vers l'extérieur du virage.

Arrivé à Perito Moreno, la nuque de Claire-Lise a déclaré forfait et nous avons décidé de renoncer à prendre la Carretera Australe, à l'ouest de la Cordilliere des Andes, côté chilien. En effet, cette route mythique est une piste difficile et il pleut beaucoup dans cette région. A deux sur une moto de 215 kg,   les bagages et des pneus mixtes, c'est une affaire scabreuse. A refaire dans une autre vie , seul et avec des pneus à tétines.

Nous avons donc poursuivi notre periple sur la Ruta 40 jusqu'à Gobernator Costa d'où je vous écris. Nous avons de nouveau eu droit à des secteurs ripio de deux fois 20 km non mentionnés sur la carte.

La nuque de Claire Lise va mieux et nous pourrons continuer, des que nous aurons de l'essence, sur Esquel ou El Bolson.

Hasta luego.

jeudi 6 février 2014

Glacier Perito Moreno, Argentine




Trois heures de spectacle fascinant. A intervalles reguliers, ca pete, ca craque et des pans entiers du glacier tombent dans le lac.

El Calafate, a 80 km du glacier Perito Moreno

Patagonie chilienne - photos

La tres accueillante plage de San Sebastian

L'hotel ACA a la frontiere Argentine-Chili. Tellement beau que nous nous y sommes arretes a l'aller et au retour

Le long des 150 km de piste menant au ferry de Porvenir

Premiere crevaison (roue AR) a Punta Arenas, dans l'allee de l'hotel.

Puerto Natalas, au petit matin

C'est toujours la meme crevaison.....

Parc national de Torres del Paine

Torres del Paine....avec les sommets enneiges a l'arriere plan

Pas trouve la combine pour supprimer les doublons !

Terre de Feu, Usuhaia - photos

Ushuaia, zone portuaire

Usuhaia, vue depuis le glacier Martial

Pas tous des individualistes, les allemands

L'estancia Harberton

Une loitaine cousine de la tigresse a l'estancia Harberton

Traversee du Detroit de Magellan

Fin de la route no. 3, Usuhaia

La Patagonie - photos

Pinguoin a la peninsule de Valdes

Pas tres accueillantes, les plages, sauf pour les elephants de mer. Au deuxieme plan, une orque en chasse.

Plus de puits de petrole que de stations d'essence.


La tigresse arnachee pour deux, plus une reserve d'essence

Soudain, une oasis avec des flamands roses

La Pampa, Argentine - photos



La steppe a perte de vue et 39 degres

"Hotel" chaudement recommande par l'office du tourisme de Pehuelco

Uruguay - photos


Montevideo, les vehicules de mes compagnons de voyage

Mes amis polonais avec leur BMW

Colonia del Sacramento regorge d'anciens vehicules



Colonia del Sacramento, patrimoine mondial de l'Unesco