vendredi 27 juin 2014

San Agustin (Colombie) - photos

Notre tipi a San Agustin

Les gardiens du tombeau





Notre salle de bain en plein air

Sarcophage

jeudi 26 juin 2014

Bogota-Neiva - photos



Musee de l'Or, Bogota

Musee Botero, Bogota

Musee Botero, Bogota

Candelaria, Bogota

Depart de Bogota
Relaxation a Villavieja

Desert de Tatacoa

Droles de vaches

Desert de Tatacoa

Desert de Tatacoa
Paquetage sous haute surveillance

Popayan-Bogota - photos

Vallee de Cocora pres de Salento

Theatre municipal de Cali

Sur la route de Cali



Ballade en VTT dans les plantations de cafe 


A plus de 100 ans elle fait encore de l'excellent cafe

Salento

Place Bolivar, Bogota

Bogota

Otavalo - Popayan - photos

Auberge La Luna au-dessus de Otavalo

En ballade au dessus d'Otavalo

Las Lajas, pres dse Patos

La Plaza de Popayan

Popayan, la ville blanche

vendredi 20 juin 2014

Nouvelles du 20 juin 2014 - Popayan-Bogota

C'est donc dans une forme moyenne que j'ai repris la route le 13 juin pour rallier Cali, ville de plus de 3,5 millions d'habitants.

Le trajet, dans un décor toujours aussi exotique et avec toujours autant de militaires aux points stratégiques, s'est déroule sans histoire. C'est en ville que les choses se sont compliquées. Le système de numérotation des rues en Colombie est simple. Mais pour le GPS, c'est souvent ingérable. De ce fait, j'ai essayé de trouver ma destination à Cali au moyen des coordonnées. Après avoir tourné en rond pendant un quart d'heure et dans une chaleur étouffante, j'ai du abandonner et chercher un hôtel avec une adresse simple et compréhensible pour le GPS.

Le lendemain, jour du match Colombie-?, je suis allé à pied visiter le centre historique de la ville. J'ai été déçu car il ne reste pas grand-chose d'ancien et d'horribles immeubles des années 60 ou 70 ont été construits dans ce quartier. Finalement, j'ai fait comme la majorité des gens et je me suis enfilé dans un bar pour regarder le match. Tout le monde était habille en jaune et les rues étaient pratiquement désertes. La situation à bien évidemment change à la fin du match et toute la ville à célèbre la victoire avec d'autant plus d'intensité que le soir et le lendemain, les établissements publics avaient l'interdiction de servir des boissons alcoolisées en raison des élections. Apparemment, le président ne tient pas à être élu par des saoulons !

Le matin du match Suisse-Equateur, je suis reparti de Cali. Le dimanche, c'est toujours plus facile de circuler dans ces grandes villes et j'ai donc fait l'impasse sur le match. Le réseau routier colombien, du moins ce que j'en ai vu jusqu'à présent, est dans un état impeccable. Des la sortie de la ville, c'est une autoroute à 3 pistes qui déroule son ruban vers le nord. Comme au Chili, l'autoroute sert de piste d'entraînement pour des nombreux cyclistes. La région située au nord de Cali est plate et on y cultive la canne à sucre. La récolte est transportée par des trains routiers composes de cinq énormes  remorques.

En m'arrêtant dans un restaurant en bord de route et alors que je n'y pensais plus, j'ai brièvement aperçu le grand sourire de M. Hitzfeld et le score du match sur l'écran de la télévision. Avant qu'on me le demande, j'ai donc annoncé fièrement au groupe d'hommes agglutiné devant l'écran que j'étais Suisse.

C'est en milieu d'après-midi que je suis arrivé à Salento, petite ville au cœur de la région du café. Ma forme étant ascendante grâce à un régime compose exclusivement de riz, de bananes et de Coca, j'ai loué un VTT pour le lendemain. Après une bonne nuit au calme, c'est plein d'enthousiasme que j'ai attaqué un circuit d'environ 25 km à travers les collines plantées de caféiers (arbuste d'env. 130 cm de hauteur). En route, j'ai visite une plantation et sais maintenant presque tout sur ce fameux breuvage. Pour le retour sur Salento, j'ai eu droit à une belle piste en pleine jungle puis à une montée bien raide de 5 km.

Le jour suivant, profitant d'une santé retrouvée, je me suis rendu en jeep à l'entrée de la vallée de Cocora, puis ai continue à pied à travers la jungle jusqu'à un sanctuaire de colibris. En chemin, j'ai trouve un appareil de photo numérique par terre. En visionnant quelques photos, j'ai pu identifier celui qui devait en être le propriétaire. J'ai donc enfilé cet appareil dans mon sac en me disant que j'allais très certainement retrouver son propriétaire. Quinze minutes plus tard, je faisais un heureux. Ce jeune français de Lyon avait mémorisé ses trois semaines de vacances en Colombie dans l'appareil  et était très soulagé de retrouver son bien. En attendant la jeep qui devait nous ramener à Salento, nous avons fait plus ample connaissance. Il se trouve que Mathieu travaille dans une entreprise de transport maritime et il m'a gentiment proposé de m'aiguiller pour renvoyer la moto en Suisse par voie maritime (je suis depuis plusieurs semaines en contact avec des transitaires mais ai mille peines à obtenir quelque chose de concret et cette aide de Mathieu est la bienvenue). Le soir, nous sommes aller manger ensemble puis avons terminé la soirée autour d'une table de billard au mythique Danubio Hall

C'est à regret que j'ai quitté Salento pour reprendre ma progression vers le nord. Depuis Salento, il me restait environ 280 km de route pour atteindre Bogota. L'expérience ayant démontré que cette distance peut représenter plus d'une journée de voyage dans ce pays montagneux, je me suis fixé pour but de m'approcher à une distance de moins de 100 km de la capitale. Parti de 2000 m d'altitude et à travers ces belles collines plantées de caféiers et de bananiers, je suis monté, sous une petite pluie, jusqu'à 3800 m. Il a fallu enfiler des couches au fur et à mesure de la montée. Puis, ce fut l'opération inverse en redescendant jusqu'à 400 m. J'ai passé la nuit à Honda, c'est un comble pour un motard équipe d'une anglaise. 

Tôt le lendemain matin, je me suis mis en route pour Bogota, ayant dans l'idée de profiter des rues désertées par la population scotchée derrière la télévision pour suivre son équipe nationale de football.
À un moment donne, j'ai bien cru que cette stratégie n'allait pas fonctionner. En effet, après plus de deux heures de route, je n'avais pas encore parcouru 100 km. Non seulement la route était sinueuse et entrecoupée par des zones de travaux, mais j'ai du composer avec un intense trafic de poids lourds.

Heureusement et alors qu'il ne restait plus qu'une cinquantaine de kilomètres à parcourir, je me suis retrouvé sur une autoroute de montagne et ai pu arriver en plein match dans les faubourgs de Bogota. C'est pratiquement sans poser le pied à terre que je suis arrivé à l'hôtel que j'avais réservé, dans le quartier historique de La Candelaria. Il ne me reste plus qu'à attendre sereinement ma chère fille Maroussia qui arrivé demain soir.

Il est beaucoup question du Mundial dans cette nouvelle et ce n'est pas terminé. Peu désireux de suivre le match Suisse-France en solitaire, j'ai contacté l'ambassade de Suisse pour savoir si quelque chose était organisé au sein de la colonie helvétique pour suivre cette partie. La réponse a été négative mais j'ai été invite a me joindre à un petit groupe de collaborateurs de l'ambassade pour suivre le match dans un hôtel proche de notre représentation diplomatique. C'était sympathique mais inutile de vous dire que nous n'avons pas sabré le champagne ! 

Demain, samedi 21 juin, j'oublie le football et vais découvrir un peu plus la mégapole colombienne avec toujours en arrière pensée mon ami Billy et sa famille qui ont passé une partie de leur vie ici.

Hasta luego.












jeudi 19 juin 2014

Nouvelles du 19 juin 2014 - Otalavo (Equateur) - Popayan ( Colombie)

Les précipitations s'étant enfin calmées, j'ai prolongé mon séjour à  Otalavo (Equateur) jusqu'au 10 juin. J'en ai profité pour aller voir la chute de Peguche, à pied. Le lendemain, je suis monté en moto et avec tous les bagages jusqu'au lac Mojanda. La route qui y mène est pavée mais c'est très cahotique. Plus d'une fois j'ai hésité à faire demi-tour. J'aurais du car je n'ai pas trouve cet endroit extraordinaire. Mais peut-être qu'avec un peu de soleil, le lac et son environnement auraient été plus attractifs. En redescendant, je suis tombé sur une auberge de campagne nichée dans un écrin de verdure et y ai passé la nuit. Après l'agitation d'Otalavo, j'ai apprécié le calme de cet endroit. Depuis le balcon, j'ai eu tout loisir d'observer des colibris. Ces petits oiseaux sont capables, grace à des battements d'ailes d'une vitesse phénoménale, de se maintenir sur place pendant que leur long bec pompe le sucre des fleurs des arbres.

La veille de mon départ d'Otalavo, j'ai tenu à passer la nuit dans une hacienda également nichée en pleine nature dans les coteaux surplombant Otalavo. La propriété est magnifique et comme seul client, j'ai eu droit à une visite guidée par le maître des lieux. La maison familiale, partiellement transformée en hôtel, à 220 ans. Elle contient de nombreux objets antiques tels que fusils, couteaux, sabres, balances, radios, malles, fourneaux, etc. Un véritable musée aménagé avec beaucoup de goût. Le domaine à une surface de 220 hectares et comprend tout un flanc de la montagne. C'est comme si un paysan de St-Blaise vous disait que son domaine va jusqu'à la crête de Chaumont.

Le but de ma visite à l'hacienda était aussi de monter à pied à la lagune Cuicocha, ce que j'ai pu faire durant l'après-midi. Ce plan d'eau s'est forme dans un cratère de volcan et comprend deux îles en son milieu. C'est un endroit sauvage peu visite et c'est très joli. En redescendant, j'ai fait un bout de chemin avec deux hommes et une femme surgis de la forêt, machette à la main. Bien que maintenant habitué à voir les paysans munis de machette, je n'ai pas pu m'empêcher de me faire du cinéma. Au bout de 100 m, nous avions fait connaissance. L'un des deux hommes parlait français et est président de la société de développement touristique du lieu !

C'est le mardi 10 juin et entoure par les trois générations des propriétaires de l'hacienda que j'ai pris la route pour la frontière colombienne, éloignée d'environ 150 km. À Tulcan, affreuse ville frontalière côté équatorien, je me suis copieusement fait arrosé. Pour une fois, c'est tout heureux que je suis entre dans les locaux de la douane car j'y étais à l'abri. Une fois toutes les formalités accomplies et en retournant vers ma moto, j'ai eu la surprise de voir une Honda Transalp immatriculée en Argovie parquée à côté de la tigresse. Leurs propriétaires, Daniel et Yvonne, voyagent aussi à travers l'Amerique latine. Les présentations faites, nous avons décidé de rouler ensemble dans cette première partie de la Colombie classée zone rouge. Une fois de plus, la chance m'aura souri. Nous nous sommes donc mis en route en direction de Pasto ou Daniel et Yvonne avaient réservé un hôtel. Nous avons bien sur fait le détour par la fameuse église de Las Lajas construite au fond d'une profonde gorge. C'est paraît-il le Lourdes colombien et le chemin d'accès est tapissé de plaques gravées témoignant des bienfaits du lieu. C'est en grande partie de nuit que nous avons parcourus les quelques 120 km qui nous séparaient de l'hôtel. En raison d'un intense trafic de poids lourds et d'une route très sinueuse, nous ne sommes arrivés au but que vers 21h00, soulages et affames. Notre dernier repas remontait en effet au petit-déjeuner. La cuisine étant déjà fermée, nous avons du nous contenter de quelques croissants et d'un peu de fromage ressemblant à de la mozzarella.

Le lendemain matin, nous avons enfourché nos bécanes respectives et avons pris la route pour Popayan, éloignée de 220 km. Ce parcours nous a pratiquement pris la journée pour les mêmes raisons que le soir précédent. Mais de jour, nous avons pu apprécier la beauté des paysages exotiques que nous traversions. C'est très verdoyant, avec plein de bananiers et autres palmiers. De petites maisons construites en bambou bordent la route et ce décor dégage une certaine douceur de vivre. L'armée occupe toutefois le terrain et vient nous rappeler que la région est chaude. Chaque tête de pont est flanquée d'un bunker dans lequel se trouve du personnel arme. Des patrouilles longent la route, à pied ou en véhicules.

Popayan nous a accueillis en fin d'après-midi, dans une chaleur torride. La ville à été reconstruite après un tremblement de terre mais le style colonial a été repris. Tous les bâtiments du centre sont blancs, ce qui a valu à la ville le surnom de ville blanche. Après une nuit sans beaucoup de sommeil en raison de la proximité d'une boîte de salsa, Daniel et Yvonne ont décidé de poursuivre leur route vers le nord. Pour ma part, j'ai décidé de rester un jour à Popayan pour la visiter. Bien m'en a pris car j'aurais été incapable de rouler à moto. Mon tour de ville à peine commence, j'ai du battre en retraite à l'hôtel, fiévreux et les entrailles en déroute. Je ne sortirai plus de mon lit jusqu'au lendemain matin, hésitant à certains moment de faire appel à un médecin. La transition entre la fraîcheur des hauts plateaux équatoriens et la chaleur torride de la Colombie met décidément à rude épreuve mon vieil organisme.

Comme il se fait tard, je reprendrai cette nouvelle demain sous le titre "Nouvelles du 20 juin 2014 - Popayan - Bogota".

Hasta luego.










samedi 7 juin 2014

Riobamba - Quito - photos

Riobamba - tout est bon dans le cochon

Vue de Banos

Pailon del Diablo pres de Banos

A 9h00 du matin, les cochons d'Inde sont deja prets.

Patio du couvent San Francisco, Quito

Quito - ruelle du quartier historique

Quito -la receptionniste est venue me souhaiter un bon voyage

Quito - l'urbanisation des collines laisse de la place a la verdure

Au-dessus d'Otavalo

Marche du samedi a Otavalo

vendredi 6 juin 2014

Nouvelles du 6 juin 2014 - Banos - Otalavo

Parti le 28 mai de Riobamba, l'étape d'environ 80 km n'aurait du être qu'une formalité. C'est pourtant celle qui va laisser le plus de traces. En effet, à mi-parcours, je me suis retrouvé dans une zone de travaux et dans une épaisse brume, suivie de précipitations assez importantes. Arrivé à Banos, de nouveau trempe jusqu'au slip, j'ai constaté que la moto était crépie de goudron. Il y en avait partout: dans les pinces de frein, dans le radiateur, le ventilateur, sans parler des passages de roues. Un nettoyage sommaire avec un tuyau d'arrosage à juste suffit à éliminer les amalgames de graviers mélanges de goudron. Après avoir douche la tigresse, au tour de l'homme. Trop occupe à prendre soin de ma fidèle tigresse, ce n'est qu'en me déshabillant que j'ai remarqué que j'étais aussi crépi de la tête aux pieds. En me relevant du lit sur lequel je m'étais assis pour enlever mes chaussures, j'ai constaté la présence de tâches de goudron sur le couvre-lit. J'en avais donc aussi aux fesses. C'est donc au WD40 que j'ai tant bien que mal nettoyé le couvre-lit, mes vêtements et la moto.

Banos est une ville thermale d'environ 20'000 habitants. Elle est surplombée par le volcan actif Tungurahua (5016 m). Durant les 4 jours passés à Banos, je n'ai jamais eu la chance d'apercevoir ce volcan car le temps est toujours reste pluvieux. Profitant d'une accalmie, je suis grimpé pendant plus de deux heures sur les pentes de ce volcan mais n'en ai jamais aperçu le sommet. Mais ce fut une belle ballade au milieu des cultures fruitières sous serres plastique. Ici, tout pousse mais quel courage de cultiver dans ces pentes abruptes sans véritables accès.

Pour prévenir les courbatures, j'ai terminé la journée aux bains situés à proximité immédiate d'une belle chute d'eau (Piscina de la Virgen). Un bon repas dans un restaurant Suisse aux façades peintes comme les vaches fribourgeoises est venu couronner cette belle journée. Le lendemain, j'ai loué un VTT et me suis rendu a la spectaculaire chute Pailon del Diablo, en direction de Puyo. En vélo, on peut rouler sur l'ancienne route qui surplombe une belle gorge. C'est très touristique et les amateurs d'émotions fortes doivent trouver leur compte avec les tyroliennes reliant les deux côtés de la gorge.

Tout de même fatigue de jouer à cache cache avec la pluie, j'ai quitté Banos le dimanche 1er juin pour rallier Quito, la capitale. Sous la pluie évidemment et avec un trafic assez dense. Arrivé sur le plateau qui domine la vallée de Banos, la pluie s'est calmée et mes vêtements ont même pu sécher. Mais ce ne fut qu'une fausse joie car 50 km avant Quito, j'ai été pris dans une pluie diluvienne sans possibilité de me mettre à l'abri. Peu après être entre dans cette immense agglomération, le soleil est réapparu et c'est presque sec que je suis arrivé à l'hôtel situé dans la partie historique de la ville.

Faute de pouvoir garer la moto dans un garage, le personnel de l'hôtel m'a spontanément proposé de la parquer dans la réception, à côté de l'ordinateur réservé aux clients. Le patron à même tenu à se faire photographier avec la moto et il était peu fier. Apparemment les équatoriens n'ont pas connu les anglaises qui pissent l'huile !

Les jours suivants ont été consacrés à la visite de la ville, avec notamment le monastère de San Francisco et l'église des jésuites dont l'intérieur est couvert d'or. Le lundi, j'ai aussi assisté à la relève de la garde devant le palais gouvernemental. Le président et ses ministres sont restes au balcon durant  toute la cérémonie. Quito est aussi dominé par un volcan spectaculaire, le Pichincha (4680 m) mais ce dernier est reste cache dans les nuages pendant toute la durée de mon séjour. J'ai donc renoncé à toute  approche. À plusieurs reprises, j'ai aussi revu Marianne et Bernard et c'était bien sympathique de pouvoir partager nos impressions et nos repas.

Lundi après-midi, j'ai amené la tigresse chez le concessionnaire Triumph pour le service des 30´000 km. J'aurais bien voulu qu'ils débarrassent la moto de tout ce goudron encore présent mais j'ai essuyé un refus. Ce type de travail n'entre en effet pas dans les compétences d'un mécanicien. Si à Santiago du Chili la moto est ressortie comme neuve du service, à Quito, elle est ressortie dans le même état qu'à l'entrée. J'espère que les travaux mécaniques auront été exécutés correctement par ce grand garage qui est aussi concessionnaire pour Husaberg et MV Agusta. Un bon point tout de même: le défaut qui empêchait le GPS de se recharger à été élimine. Un fusible défectueux en était la cause.

J'ai quitté la capitale équatorienne le 5 juin et après une petite étape de 140 km, j'ai atteint la ville d'Otalavo, célèbre pour son marche artisanal qui se tient le samedi (demain). Il y a aussi de belles randonnées à entreprendre dans la région mais, de nouveau, la meteo est capricieuse. Aujourd'hui, j'ai quand même réussi à faire une ballade à pied jusqu'au lac San Pablo sans me faire rincer. La durée de mon séjour ici va dépendre du temps. La Colombie se trouve à 150 km et me tend les bras et peut être un peu plus de soleil.

La forme est bonne et mes soucis de santé sont oubliés. Il y a juste le moral qui est un peu à la baisse mais ça ira mieux le 21 juin avec l'arrivée de Maroussia à Bogota.

Hasta luego.