samedi 16 juillet 2016

Nouvelles du 16 juillet 2016 - Wroclaw - Varsovie

C'est par un temps maussade que je quitte Wroclaw ce matin du 13 juillet. Le trafic est peu dense et la sortie de la ville se fait sans encombre. J'emprunte tout d'abord une section d'autoroute d'environ 100 km en direction de Varsovie. Après quoi, je bifurque sur une route principale qui s'avère bien tranquille. Tant les autoroutes que les routes principales sont en parfait état. Les autoroutes sont même assez récentes et chose étonnante, les stations de péage sont en cours de démantèlement. En Pologne, les limitations de vitesse restent nébuleuses et je dois consulter mon GPS pour connaître la vitesse autorisée. Rapidement, je remarque toutefois qu'ici, ils n'ont pas Via Secura. Dans les zones semi-urbaines ou la vitesse est limitée à 70 km/h, je me fais régulièrement dépasser. Je me suis donc adapté et roule aussi à 90 km/h. En dehors des localités, c'est limite à 90 km/h mais on peut allègrement pousser jusqu'à 110 km/h. Il y a quelques radars fixes mais ils sont signalés. La police routière brille par son absence et c'est tant mieux. Les motos sont assez rares. On voit pas mal de sportives en ville et ils roulent comme des marbres.

Arrive à une centaine de kilomètres de Varsovie je reprends l'autoroute. A l'approche de la capitale, le trafic se fait plus dense mais ça roule vite. Toutes les autoroutes entourant la ville sont limitées à 120 km/h et dans tous ces échangeurs, il faut être très attentif pour ne pas se louper. Finalement et à mon grand étonnement, j'arrive avec moins de 10 minutes de retard à mon rendez-vous de remise de clef pour l'appartement que j'ai loué. Mais j'ai l'impression de sortir d'une séance de moto sur circuit.

Je m'installe dans un magnifique appartement trouvé sur Booking composé d'un salon-cuisine, d'une chambre à coucher et d'une salle de bains, le tout très bien équipe. Il y a même une machine à laver le linge qui va me permettre de faire une lessive et surtout de laver certains effets de camping souille par une bouteille de lait que j'ai oubliée pendant plusieurs jours de grosse chaleur et qui a explosé.

L'appartement est situé à 5 minutes à pied du centre historique et cela me permet de laisser la moto dans la cour de l'immeuble, a l'abri des regards.

Le lendemain matin, je prends la mesure de la ville en faisant un tour avec le bus à étage hop off hop on. Ça tombe bien, car le temps est toujours maussade et il pleut par moment. Je m'arrête pour visiter le musée de l'insurrection de 1944. Il s'agit de l'un des musées les plus visites de la ville. Il retrace de manière très vivante les évènements qui ont vu la résistance polonaise défier les allemands pendant 63 jours. Mal armes et equipes et sans obtenir le moindre soutien de l'Armee rouge stationnée de l'autre côté de la Vistule, les résistants ont du capituler. En représailles, les allemands ont systématiquement rase la ville. Quatre cent mille polonais ont laissé leur vie pour tenter de libérer leur ville. En 1939, Varsovie comptait 1'300'000 habitants.  A l'automne 1944, il n'y avait plus qu'un millier de robinsons vivant dans les gravats.

Après la guerre, les soviétiques, qui n'ont pas levé le petit doigt pour venir en aide aux polonais, ont offert l'horrible Musée des arts et des sciences que voici




A un moment donné, il a été question de raser cet honteux cadeau mais finalement il a été conservé, d'aucun le considérant comme un témoin.





Je dois dire que je suis ressortis passablement ébranlé de ce musée dans lequel j'ai passé près de 4 heures. Ces événements m'étaient peu connus et je n'étais pas préparé comme pour Auschwitz.

Le lendemain , j'ai fait un tour de la ville historique et moderne à pied. En passant, j'ai visité le musée Chopin qui était polonais. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable (le musée, pas Chopin).

Voici d'autres photos de cette belle ville entièrement reconstruite:


Le chateau 



La relève de la garde devant le palais présidentiel
























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