mercredi 12 mars 2014

Nouvelles du 12 mars 2014 - Mendoza - Santiago du Chili



Arrive à Mendoza jeudi 6 mars 2014, j'ai eu la surprise de constater que ma réservation d'hôtel n'avait pas fonctionne. Lˋespèce de dortoir que l'on me proposait en lieu et place étant à la limite de la salubrité, je me suis mis à la recherche d'un autre hôtel. Impossible, en cet week-end de fête des vendanges, de trouver quoi que ce soit. Je suis donc revenu sur mes pas  et ai fini par trouver un hôtel à Lujan, dans la banlieue de Mendoza.

Vendredi, j'ai pris le bus pour aller visiter la ville. Une expédition  à commencer par l'achat du billet. Mendoza est une ville de plus d'un million d'habitants. Elle a été construite en plein désert et n'existe, ainsi que tout le vignoble qui l'entoure, que grace au système d'irrigation qui a été mis en place. Toutes les rues sont bordées de canaux sur les bords desquels des arbres ont été plantés. En arrière plan, on aperçoit la réserve d'eau, soit les sommets enneigés de la Cordilliere des Andes  culminant à près de 6000 m.

Samedi, je suis allé visite la Bodega Norton qui se trouve justement à Lujan. Étant le seul visiteur non hispanique, j'ai eu droit à une visite guidée privée en anglais. J'ai beaucoup apprécié la cadre avec un domaine attenant à l'encavage de 100 hectares en un seul tenant, avec, en toile de fond, les sommets enneigés. Le domaine comprend 1300 hectares et produit 24 millions de bouteilles par an. Les spécialistes apprécieront. J'ai pu déguster un Malbec à quatre différents stades de maturation. Étant en moto, j'ai malheureusement du renoncer à avaler. J'ai dîné sur place et n'ai pas été déçu. Ces encavages sont en général de bonnes adresses.

Le soir, je suis allé, en voyage organisé, au spectacle phare de la fête des vendanges qui n'a rien à voir avec notre beuverie neuchâteloise. Je suis parti à 17h00 et suis rentré à 4h00 du matin ! Le spectacle se déroulait dans un amphithéâtre dans lequel avaient pris place 40'000 personnes. Seules les danses qui se déroulaient sur l'immense scène valaient le déplacement à mon goût. Tout le reste et surtout l'élection de la reine de la fête (l'équivalent de miss fête des vendanges) m'a plutôt ennuyé. Mais c'est visiblement pour cette partie du spectacle que la majeure partie du public était présenté.

Le dimanche j'ai récupéré de ma folle nuit (cinq heures assis sur un gradin en béton avec 2 bouteilles d'eau et deux bananes) et je me suis mis en route lundi matin, direction ouest vers Santiago de Chile.

Après une demi-heure de route sur les contreforts de la Cordilliere, un scooter s'est porte à ma hauteur. A ma grande stupéfaction, son conducteur m'a crié, en français, qu'il était de Lugano. Nous nous sommes arrêtés à la station service d'Uspallata pour faire connaissance. Roberto m'a convaincu de poursuivre jusqu'à Santiago et nous avons fait la route ensemble. Son scoot, une Vespa 300 cc, tenait aisément la distance. Roberto m'a conduit jusque devant l'hôtel, me guidant avec aisance dans les bouchons de fin de journée de Santiago. J'ai beaucoup apprécié car mon GPS ne fonctionnait plus.

Le soir, nous sommes allés manger ensemble et avons fait plus ample connaissance. Roberto a passé son enfance à Lugano ou il a encore des attaches, notamment une collection de voitures anglaises. Il a ensuite étudié et travaille dans 11 pays différents. Depuis 14 mois, il est établi à Santiago ou il a fondé une entreprise de crédit management.  A 37 ans, il a déjà bien roule sa bosse et est polyglotte.

Cette rencontre fortuite me fait oublier de vous dire que le passage de la Cordilliere était de toute beauté. Certaines parties ressemblent à l'Himalaya et c'est pour cette raison que le film "Sept ans au Tibet" avec Brad Pitt a été tourné ici. La douane se trouve à 2800 m d'altitude et pendant qu'on attendait sur nos motos dans la file, quelques flocons sont venus nous ficher la trouille mais ça n'a heureusement pas dure. La descente côté chilien est abrupte et nous préférions négocier tous ces lacets sur une route sèche.

Mardi, Roberto m'a guidé jusque chez Triumph. A mon grand soulagement, toute une série de Tiger se trouvaient devant le garage, au demeurant très bien tenu. La moto a été réceptionnée de manière très professionnelle et Roberto m'a bien aidé comme interprète. Les pneus que je souhaitais monter n'étant pas disponibles chez Triumph, nous sommes allés les chercher chez Moto Adventura,  à quelques kilomètres, avec la Vespa. Le pneu arrière à trouve place devant les jambes de Roberto et  le pneu avant au bout de mon bras. Tres polyvalentes ces Vespa ! Et très souple le concessionnaire Triumph qui accepte de monter des pneus achetés ailleurs.

Durant l'après-midi, j'ai un fait un tour de ville avec un bus touristique, moyen toujours efficace pour prendre la mesure et se repérer un peu dans une grande ville inconnue. Santiago n'a rien à envier aux métropoles européennes et il doit faire bon y vivre. Il y a des grattes-ciel mais leurs tailles imposantes est atténuée par la présence de nombreux arbres ou espaces verts aux alentours.

Aujourd'hui mercredi, Roberto m'a conduit chez Triumph. Comme la moto n'était pas prêté, nous sommes allés manger ensemble, puis sommes montes en Vespa sur le Mont San Cristobal d'où on a une vue de 360 degrés sur la ville. De la haut on se rend vraiment compte de la taille de la ville.

En fin d'après-midi, j'ai récupéré la tigresse. Elle est visuellement comme neuve et j'espère que les travaux exécutés dans ses entrailles seront à la hauteur du nettoyage. Tous les petits soucis ont été règles et c'est reparti pour 10´000 km.

Il fait toujours grand beau et chaud malgré le fait que Santiago se trouve à 600 m d'altitude. Les nuits sont agréables et je loge dans un quartier tranquille et vous écris installé dans un joli patio, a l'ombre d'un palmier. 

Je repars vendredi matin à destination de Valparaiso.

Hasta luego.

3 commentaires:

  1. quelle eventure vous vivez c. est super je voyage tout simplement avec vous mais la difference c. est que j. ai moin de souci je vous admire vous ete vraiment le routard bon voyage et au plaisir de vous lire la grand. mere de la lorraine gaille monique a hasta luego

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  2. un petit coucou depuis la lorraine je me rejoui de vous lire a nouveau je vous souhaite bonne route et a bientot salutations et a hasta luego gaille monique

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  3. Cher Daniel, nous avons passé une excellente soirée avec CL qui nous a passioné par ses récits. Pensamos siempre para te. Jean-Denis et Danielle

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